Les coccinelles de la réserve

Alliée des cultivateurs pour l’intérêt qu’elle représente dans la lutte biologique contre les « ravageurs » qu’elle dévore en quantité ou annonciatrice du temps qu’il fera demain, symbole de la chance et de l’amour, la coccinelle a depuis longtemps une bonne réputation. Sa forme joliment arrondie et la variabilité du nombre des points ou des couleurs qui ornementent ses élytres attirent l’œil malgré une taille modeste.

Ces raisons ont valu à « la petite bête à bon dieu » d’être un peu plus remarquée par les entomologistes de la fin du 19ème siècle que beaucoup d’autres genres d’insectes totalement ignorés à cette époque. Ainsi, il n’est pas rare de trouver des exemplaires de coccinelles dans les anciennes collections de coléoptères, comme dans celle de Charles de Litardière qui nous renseigne sur les espèces présentes à Mazières en-Gâtine (79) aux siècles derniers.

Pourtant les connaissances sur la biologie et sur la répartition des coccinelles sont encore très partielles aujourd’hui et mériteraient d’être approfondies, lacunes que les atlas départementaux menés par les associations naturalistes viennent combler progressivement à l’exemple de l’excellent ouvrage sur les coccinelles de Maine et Loire paru en 2015. En attendant une démarche plus globale pour mieux connaître les coccinelles des Deux-Sèvres, la Réserve Naturelle Régionale du bocage des Antonins dresse sa première liste des espèces inventoriées. Un petit point centré sur la coccinelle pour prendre conscience de la diversité du règne animal et de l’intérêt de la préserver. Télécharger l’article complet

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